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8 novembre 2020

Cyclistes et associations veulent pédaler au-delà du rayon d'un kilomètre

Pédaler en respectant "la limite d'un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile" fixée par le gouvernement, c'est possible. Mais tourner autour de chez soi, comme dans un mini-critérium, c'est lassant. Dans certains cas, à quelques centaines de mètres près, cette limite dérogatoire au confinement empêche d'atteindre un espace vert, propice au cyclo-cross ou au VTT, ou une petite route de campagne. Le gouvernement ne pourrait-il pas élargir le périmètre défini par le décret du 29 octobre dernier ? 

Confinement pétition pour un rayon de 5 km
Pédaler en rond sur 1 km : certains craquent !
LE VELOMANE VINTAGE

Pétitions

Plusieurs pétitions à cette fin ont été émises sur Internet, ces derniers jours. Sur change.org, la FF Vélo (Fédération française de cyclotourisme) demande "l'annulation de la règle d'une heure et un kilomètre", dans une pétition publiée le 9 novembre. L'organisme souhaite que le gouvernement permette de pratiquer le vélo "individuellement dans un périmètre et un environnement adaptés et raisonnables". Plus de 15.600 signatures sont enregistrées. Une autre, de Billy Fernandez, accompagnateur en montagne, plaide pour un "accès responsable à la nature en période de confinement": plus de 193.200 signatures !

D'autres pétitions portent sur l'élargissement de la limite d'un à cinq kilomètres. L'une d'elles, adressée au président de la République, ainsi qu'à plusieurs ministres et à la maire de Paris, atteint à ce jour plus de 94.170 signatures sur change.org. Son auteur, Virginie Babinet, parisienne sportive de 51 ans, argumente : "La question de l’équité est en effet ici en jeu. Plages, parcs, forêts restent ouverts, car la distanciation sociale y est facile à respecter, mais il existe de nombreuses personnes qui, à 1 km de chez elles, n'ont accès à aucun lieu avec un peu de nature. Elles risquent donc d’être obligées de pratiquer leur sport dans la rue, sur les trottoirs, sans masque au risque de croiser des personnes malades ou à risque." Mme Babinet n'a encore reçu aucune réponse des pouvoirs publics, qu'elle a alertés via LinkedIn. 

D'autres pétitions pour une extension à cinq kilomètres ont été émises sur d'autres sites, mais elles recueillent moins de signatures. Sur Mesopinions.com, celle de "Pas à pas santé" en enregistre environ 21.400. "Augmentons au minimum à 5 km la distance (...) afin d'éviter que dans les zones urbaines les gens se retrouvent tous concentrés dans les mêmes rues et parcs et permettre, à la campagne, aux gens de pouvoir profiter des chemins alentours", argumente son auteur. Sur Petitions.fr, deux pétitions ont été émises, enregistrant 4426 signatures pour l'une, 334 pour l'autre. 

Référé-liberté

A côté des pétitions, d'autres méthodes sont employées. Le 13 novembre, quarante-cinq députés du parti Les Républicains ont adressé une lettre à la ministre chargée des Sports, lui demandant de "suspendre" la règle du 1 km/1 h. Le 16 novembre, les partis politiques Génération Ecologie et Europe Ecologie les Verts ont déposé une requête en référé-liberté devant le Conseil d'Etat, dont l'enjeu est :
- "de contester une règle dépourvue de logique sanitaire puisque les risques de transmission du virus en extérieur lors d’activités individuelles dans la nature sont infimes et que leurs bénéfices pour la santé sont considérables ;
- de contester son caractère contre-productif puisqu'elle conduit à une concentration plutôt qu’à une diffusion des personnes, qu’elle altère l’adhésion des français au confinement et qu’elle affecte gravement leur capacité à pouvoir le supporter ;
- de faire reconnaître l’accès à la nature comme une "liberté fondamentale" au regard de l’article premier de la Charte de l’environnement  : "Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé"". 

Le juge des référés a en principe 48 heures pour rendre sa décision.

Tribune

De leur côté, la FUB (Fédération des usagers de la bicyclette) et plusieurs organismes du secteur du cycle et du sport ont publié le 18 novembre une tribune, demandant la levée de la limite du kilomètre.

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Article mis à jour le 19 novembre 2020.

31 octobre 2020

Covid-19 : le vélo et le confinement n° 2

Nouvelle vague de SARS-CoV-2, nouveau confinement. Comme lors du premier confinement, au printemps, le gouvernement autorise les "déplacements brefs dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés (...) à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes" (art.4 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020). Cela permet de s'aérer en courant à pied mais aussi sur le vélo, comme l'a spécifié le ministère chargé des Sports sur Twitter

Vélo et confinement
Sur le vélo, la vie en rose
à l'heure du confinement.
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Une heure en cri-cri

Pédaler une heure autour de chez soi peut paraître insuffisant voire ridicule pour certains coursiers. C'est selon moi une bonne solution lorsque le footing occasionne des douleurs. Une heure à tourner en "cri-cri", c'est toujours un moyen de faire fonctionner ses jambes, son coeur et ses poumons. L'exercice est à pratiquer avec prudence, afin d'éviter toute chute qui nécessiterait de faire appel aux services hospitaliers surchargés en ces temps.

Lors de la sortie, prévoir d'emporter une pièce d'identité et l'attestation de déplacement dérogatoire. Pour définir son itinéraire, plusieurs sites et applications permettent de circonscrire la zone d'activité, comme covid.esrifrance.frGéoportail ou Dans mon rayon (par Géovélo).


28 août 2020

Les cyclistes exonérés du port du masque

Depuis ce matin, huit heures, pour réduire la circulation du virus SARS-CoV-2, les pouvoirs publics imposent le port du masque à Paris et en petite couronne (Val-de-Marne, Hauts-de-Seine et Seine-Saint-Denis) dans les espaces publics. Un communiqué de la préfecture de police, publié ce matin, précise cependant : "S'agissant des personnes exerçant une activité physique au titre de la course à pied ou du vélo, le port du masque ne sera pas exigé." 

Cette dérogation étant publiée initialement par la préfecture de police (Paris), est-elle applicable en petite couronne ? Je le pense. Primo, le communiqué en question cite les trois départements de la petite couronne dans son premier paragraphe (qui concerne la dérogation prévue pour les enfants de moins de 11 ans). Secundo, ce communiqué précise et corrige les règles édictées par un premier communiqué publié hier (obligation de port du masque), qui concernait Paris et la petite couronne. Mon analyse est confirmée, puisque la préfecture du Val-de-Marne vient de publier la dérogation sur son site. Les deux autres préfectures devraient suivre. Espérons que les forces de l'ordre seront informées de cette dérogation. 

Notons que la dérogation n'est prévue que par communiqué de presse, qui n'a pas de valeur juridique, et non par arrêté.

Activité physique
Une question subsiste. L'expression "exerçant une activité physique", employée dans le communiqué, est ambiguë. On pourrait supposer qu'il faille distinguer selon que le cycliste s'exerce physiquement ou non. La dérogation concerne-t-elle tous les cyclistes ou seulement les sportifs ? Si oui, qu'est-ce qui définit le cycliste en pleine activité physique ? Le port de vêtements de sport (maillot, cuissard, casque, etc.) sur un vélo de type sportif (route, VTT…) ? A l'opposé, qui est considéré comme cycliste n'exerçant pas d'activité physique ? Le promeneur en T-shirt et bermuda sur son VTC ? Le "vélotafeur" en pantalon de ville avec sac à dos et sacoches sur son VAE ?

Mouchage cycliste
Exonérer les cyclistes "sportifs" du port du masque se comprend : ils sont censés circuler dans des endroits non confinés, tels que la route ou la forêt ; de plus, leur activité nécessite de respirer aisément. Le risque de transmission du virus existe néanmoins lorsqu'ils évoluent en groupe, ne serait-ce que par les gouttelettes émises par l'expectoration générée par leur effort. Le mouchage cycliste est devenu dangereux ! Roulons sans masque, mais à bonne distance les uns des autres.

Dérogation au port du masques pour cyclistes
Le vélo en activité physique : pas de masque. 
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Article mis à jour à 15 h 54.

17 mai 2020

Coronavirus : les cyclistes respectent peu la distanciation

Pour ce premier week-end de déconfinement, les cyclistes sont remontés en selle. Pour rouler seul, autour de Paris, il fallait partir tôt. Vers 8 heures, sur mon cyclo-cross, j'étais quasi seul en forêt. Reprendre la route ne me tentait pas ; nulle envie de retrouver les automobilistes. Sur la piste blanche, entre deux parcelles boisées, je souriais en pédalant, mon dos douloureux réchauffé par le soleil. Dans une clairière, à l'abri, je me suis arrêté pour m'étirer (les bienfaits du stretching) accompagné du chant des oiseaux.

Déconfinement des cyclistes
La règle des 10 m peu respectée sur l'anneau
de Vincennes. LE VELOMANE VINTAGE
De retour, vers 10 heures 30, je suis passé par l'anneau cyclable du polygone de Vincennes, pour voir ce que j'avais imaginé. De nombreux pelotons passaient et repassaient. En leur sein, aucun respect de la distanciation physique (10 m) : les groupes, composés de dix à vingt cyclistes, étaient compacts ! Des cavaliers de la Garde républicaine parlaient à des cyclistes à l'arrêt : leur rappelaient-ils les règles ? 

Des groupes compacts, des suceurs de roues, il y en avait aussi sur les routes de Seine-et-Marne, témoignent mes copains, qui ont roulé ce matin (mais séparés les uns des autres).

Le non-respect des règles sanitaires par les cyclistes est-il sanctionné ? Entraînera-t-il une interdiction de pratiquer le cyclisme, voire un nouveau confinement ?

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12 mai 2020

Coronavirus : comment rouleront les cyclistes déconfinés ?

Liberté retrouvée ! Le 11 mai 2020, jour de "déconfinement"*, aura été attendu par de nombreux cyclistes en France. Les adeptes de la petite reine sont autorisés à circuler à nouveau sans attestation, à plus d'un kilomètre de chez eux, sans durée maximale.

100 km
S'il reste dans le département de son lieu de résidence, le cycliste peut se déplacer sans limite kilométrique. Mais, dès lors qu'il quitte ce département, il doit respecter une limite de 100 km calculée "à vol d'oiseau" à partir du lieu de sa résidence principale ou habituelle (résidence secondaire, par ex.). Pour justifier que vous êtes bien dans ce périmètre des 100 km, ayez sur vous un justificatif de domicile de moins d'un an (facture de téléphone, d'électricité…).

Seuls certains cas** permettent de franchir les 100 km hors de son département, situations qu'un cycliste en balade ou à l'entraînement ne devrait pas en principe pouvoir faire valoir.

Petits cyclistes Salza
Se saluer à nouveau sur la route.
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Il est possible de passer librement d'un département vert à un rouge, et vice-versa, dans la limite des 100 km. Mais il convient de limiter ce type de déplacement, pour éviter de faire circuler le virus d'une zone active (département rouge) à une zone où il est moins présent (département vert).

Les VTTistes et gravelistes peuvent à nouveau pédaler en forêt, quelle que soit la couleur du département (dans la limite précitée). En revanche, les parcs et jardins sont ouverts uniquement dans les départements verts.

Se souvenir néanmoins que, durant l'état d'urgence sanitaire, prorogé jusqu'au 10 juillet, le préfet de département est habilité à adopter des conditions de déplacement plus restrictives à l'intérieur d'un département lorsque les circonstances locales l'exigent. Le Premier ministre peut en outre restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules, voire interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements indispensables aux besoins familiaux ou de santé.

Les fous du guidon
Dans les faits, deux situations pourraient se produire. Premier cas : après des semaines d'enfermement, de home-trainer et de frustration, les cyclistes s'échapperont de leur logis pour humer l'air printanier et caresser la chaussée de leurs boyaux. J'imagine d'immenses embouteillages de bicyclettes aux sorties des villes, des pelotons colorés s'élançant sur les plus petites routes de campagne. Les mulots, sur le bord de la voie, assisteront sans voix au retour des fous du guidon. Il verront les cyclards se saluer à nouveau dans la musique des roues libres.

Dix mètres
Distanciation entre cyclistes
Gardez vos distances !
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Second cas : j'imagine des cyclistes à la fois désireux de retrouver le plein air, et soucieux. Car le virus rôdera toujours. De nouvelles règles de sécurité devront s'appliquer, comme rouler en respectant la "distanciation sociale" (10 m au moins, selon le Haut Conseil de santé publique). Le vélo aura perdu de sa convivialité. Ce que l'on constate actuellement chez les piétons et les joggeurs – la crainte de croiser l'autre, de se rapprocher de lui, de le dépasser – se produira sur la route chez les cyclistes. On se saluera, mais de loin.

Ainsi, en Ile-de-France, comment roulera-t-on sur les anneaux cyclables de Longchamp et du bois de Vincennes, à nouveau accessible au public depuis le 11 mai*** ? Sur cette piste de 3 100 m environ, en respectant les 10 m de distanciation, seuls 310 cyclistes pourraient circuler en file indienne. Et à condition d'avancer à la même vitesse.

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* Sauf à Mayotte où le confinement est prolongé. ** Trajet pour aller travailler, par ex. (décret n° 2020-548 du 11 mai 2020). *** Le bois de Boulogne l'est également.

30 avril 2020

Coronavirus : le cycliste déconfiné roulera seul

Le ministère des Sports a communiqué aujourd'hui sur les principales conditions dans lesquelles les Français pourront reprendre leur activité physique, lors du déconfinement, prévu le 11 mai 2020*. Les activités pourront se faire, en fonction de la situation sanitaire de chaque département (zone rouge ou verte**), à l'extérieur, sans limitation de durée de pratique, sans attestation et dans une limite de distance du domicile inférieure à 100 km.

Covid-19 seul à vélo
Sur la route, tout seul. 
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Les rassemblements de pratiquants seront limités à 10 personnes, séparées les unes des autres de 10 m au moins dans le cas du vélo (ou du jogging). Cette mesure de distanciation est préconisée par le Haut Conseil de la santé publique dans un avis publié le 24 avril. "Lors d’activités physiques, les émissions de gouttelettes sont particulièrement importantes et à risque de transmission", note le HCSP. Le mouchage "cycliste" est à haut risque en période d'épidémie !

Fin provisoire des pelotons
En pratique, pour les cyclistes, cela impose de rouler de manière individuelle : un groupe de 10 coureurs séparés de 10 m les uns des autres n'a aucun de sens. Le principe même du peloton, c'est de permettre aux cyclistes de s'abriter du vent tour à tour dans la roue des autres. Les adeptes du vélo de route devront perdre le réflexe de "prendre" voire "sucer" des roues, du moins jusqu'à la fin de l'épidémie.

Quelques questions demeurent à ce jour. Un cycliste venant d'un département "vert" pourra-t-il emprunter une voie située sur un département "rouge" où la liberté de circulation devrait être limitée ? Les cyclistes ne respectant pas la distance minimale de 10 m seront-ils verbalisés ? Quelle sera la sanction ?

Des textes réglementaires ou législatifs devraient préciser tous ces points.

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* La décision sera prise le 7 mai pour maintenir ou non cette date. **Distinction en fonction des "indicateurs" retenus par le Gouvernement : taux de circulation du virus, capacités hospitalières en réanimation, capacité locale de tests de détection des porteurs du virus.

5 avril 2020

Coronavirus : cyclistes, patientons !

Avec cette épidémie, le temps s'est arrêté. Nous mettons pied à terre et observons le feu rouge. Le temps s'est arrêté et nous nous impatientons. Nos jambes se raidissent. Mais, peu à peu, jour après jour, nous comprenons : le feu mettra du temps à verdir.

Nous rangeons alors notre vieux vélo. Cloîtrés, nous aurons le loisir de le nettoyer, de le chérir, de lui donner de notre temps. Rendez-vous à la cave, au garage ou à l'atelier.

vélo et confinement
Confinement : les cyclistes
mettent pied à terre. 
Le temps s'est arrêté. Il nous attend, imperturbable. Il nous observe, car nous sommes redevenons piétons. De minuscules piétons que l'embonpoint menace. Nous ne pédalons plus. La course contre la montre s'est arrêtée : les aiguilles se sont bloquées à midi, le 17 mars 2020. Confinement, confiture, confiserie : horreur ! nous allons prendre du gras. Le temps nous observe. Qu'allons nous faire ?

Du grenier, certains descendent le vélo d'appartement ou le home-trainer. Transpirer, tourner les jambes en narguant les aiguilles de la pendule qui ne tournent plus. Nous avons bonne conscience car nous luttons contre les corps gras.

Le temps n'est pas seul, son compagnon le soleil est apparu. Lui aussi nous nargue. Vous ne sortirez pas ! nous souffle-t-il.

Mais comme l'écrit Sylvain Tesson, dans La Panthère des neiges, la patience est "une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée". Alors patientons, le feu repassera un jour au vert.

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29 mars 2020

Cyclistes : le home-trainer a plus de deux cents ans

Les cyclistes ne se seront peut-être jamais autant servis de leurs home-trainers. En cette période de confinement dû à l'épidémie de coronavirus, il est préférable de s'exercer chez soi. Appareil habituellement utilisé l'hiver ou lorsque le temps est très mauvais, le home-trainer a plusieurs ancêtres.

26 mars 2020

Coronavirus : vélo suspendu pour les accros

Le décret du 23 mars 2020 interdit-il de faire du vélo en tant qu'exercice physique seul, une heure par jour, dans un rayon d'un kilomètre autour de chez soi ? Cela n'étant pas précisé par le texte, en droit pénal, la pratique du vélo ne devrait pas entraîner de sanction. Néanmoins, le Gouvernement a indiqué au Monde, le 24 mars : "L’usage du vélo est prohibé pour la pratique d’une activité sportive." Message diffusé également sur LinkedIn par Thierry du Crest, coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage du vélo*, qui cite le ministère de l'Intérieur : "Le vélo est un moyen de déplacement. L'usage du vélo est uniquement prohibé pour la pratique d'une activité physique."

24 mars 2020

Coronavirus : sorties à vélo quasi impossibles et sanctions durcies

Afin de faire respecter le confinement, propre à limiter la propagation du Covid-19, le Gouvernement et le Parlement ont publié aujourd'hui deux nouveaux textes. Ces derniers concernent, entre autres citoyens, les cyclistes (hors du cadre d'un trajet professionnel), les joggeurs et autres adeptes de sports individuels. Ils sont applicables dès aujourd'hui.

21 mars 2020

Coronavirus : la résignation du cycliste

Il faut s'y résoudre : le Covid-19 met le cyclisme, en tant qu'exercice physique en plein air, entre parenthèses. L'obligation de rester chez soi édictée par le gouvernement en cette période d'épidémie cadenasse nos bicyclettes, ces machines de liberté. Les "déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle", dérogatoires au confinement, et prévus par un décret du 16 mars, sont incompatibles avec "la pratique communément admise" du sport cycliste, selon un communiqué de la FFC (Fédération française de cyclisme). C'est vrai, le cyclisme, en tout cas sur route, implique de pédaler longtemps et loin.

18 mars 2020

Coronavirus : le vélo comme activité physique individuelle... interdit, autorisé ou déraisonnable ?

Nombre de cyclistes se demandent si, finalement, s'aérer sur son vélo en respectant les règles du décret n° 2020-260 du 16 mars 2020 – être seul, pour une sortie brève, près de son domicile – est interdit. Certains cyclistes l'auraient entendu dire de la part de certains policiers. Commettent-ils alors une contravention en sortant, même pourvus de l'attestation de déplacement dérogatoire ?

Coronavirus : le cycliste sans attestation encourt 135 euros d'amende

En cette période de confinement, pratiquer le vélo (ou une autre activité physique individuelle) sans respecter les règles limitant les déplacements expose dorénavant à une amende forfaitaire de 135 euros, selon le décret n° 2020-264 du 17 mars 2020 publié aujourd'hui. Encourerait cette peine, le cycliste qui, notamment :
- n'est pas muni de l'attestation de déplacement dérogatoire ;
- ne circule pas "à proximité" de son domicile ;
- roule en groupe.

Faute d'être payée dans les 45 jours suivant la date d'envoi de l'avis (60 jours en cas de paiement par téléprocédure), l'amende forfaitaire est majorée à 375 euros.

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17 mars 2020

Coronavirus : le vélo en solitaire

Hier soir, le président de la République a annoncé le renforcement des mesures pour réduire les contacts et déplacements au strict minimum en France, à compter d'aujourd'hui 12 heures pour quinze jours au moins. Parmi les dérogations, l'une concerne la pratique sportive : sont autorisés les "déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective".

14 mars 2020

Attraper un coronavirus sur le vélo

Le cyclisme expose-t-il au Covid-19, ce nouveau virus ? Oui, dans un cas précis. Imaginez que vous rouliez en peloton. Il fait frais, le matin et les nez coulent. Soudain, un cycliste en tête du groupe se mouche… "à la cycliste", c'est-à-dire en se pinçant une narine pour expulser le mucus. Avec le vent, les gouttelettes sont projetées vers les cyclards qui sont dans sa roue. Il suffit que les malheureux inspirent la projection… Si le moucheur est porteur du virus, ses compagnons risquent d'être infectés, et privés de vélo un certain temps.