3 avril 2013

Casque rigide, casque à boudins, casquette cycliste ou tête nue ?

Tout passionné de bicyclette vintage s'est posé au moins une fois cette question : casque ou pas casque ? Les photos et films du temps passé montrent les coureurs professionnels fonçant tête baissé les cheveux plaqués par le vent.

Impressionnante descente de col que celle de José Manuel Fuente, sous la pluie, tête nue, lors du Giro de 1973. Filmé par Jørgen Leth, dans Stars and Watercarriers, le petit homme file sous la pluie à bloc (80 km/h ?) sans casque. Il y avait néanmoins ces courses en Belgique où le casque à boudins était obligatoire.

Pour être dans le style vintage des pédales à la tête, il faudrait donc circuler tête nue (à la Eddy Merckx) ou avec une casquette (à la Poupou) ou encore coiffé d'un casque à boudins (à la Robic). Il est vrai que rouler sans casque procure une sensation de liberté : sans casque, je me sens léger, comme quand j'étais môme, l'été, sur les routes de Seine-et-Marne.
En 1980, avec mes copains, nous portions des casquettes
ou des casques de cuir. Je suis le 2e en partant de la gauche.

Le style, d'accord. La liberté, d'accord. Mais la sécurité, alors ? Un casque rigide actuel peut éviter bien des dommages, notamment lorsqu'on roule en peloton ou sur des terrains accidentés, à VTT. Même en promenade, une chute à faible allure, sur une bordure de trottoir, peut aussi être dangereuse.

Aussi, pour un fan de vélo ancien prudent, le compromis pourrait être le suivant : porter son casque rigide, sauf lors d'une randonnée vintage, code vestimentaire oblige.

Pour en savoir plus sur le casque et la sécurité à vélo, lire les actes du colloque Vélo et casque, organisé par les pouvoirs publics en 2009.