Soyons précis, c'était un "demi-course", comme on les appelait à l'époque : ces cycles étaient pourvus de garde-boue, d'éclairage... Je me souviens être allé le chercher un soir à la boutique, où je reçu la tenue complète de coureur, hormis les chaussures : maillot Lejeune (que j'ai toujours), cuissard et casquette à l'effigie de Raymond Poulidor. En 1949, dans cette même boutique, mon grand-père avait offert à mon père, âgé de 14 ans, un cycle Carrara, accompagné de la musette de la même marque.
Avec ma soeur devant mon vélo Lejeune, avril 1973. |
Ma bicyclette Lejeune était verte, cadre brasé avec les autocollants aux couleurs du champion du monde. Je disposais de trois vitesses. Détail amusant, un bidon en plastique blanc reposait dans son porte-bidon, fixé sur le cintre : en 1973, je roulais "vintage" avant l'heure. Pour donner une allure "course" à mon Lejeune, mon père ôta les garde-boue et le porte-bagage.
Sur mon vélo Lejeune en 1977. |
Le vélo avait à peine quelque semaines qu'il revoyait M. Arnoux pour une réparation.
Je découvrais le monde du vélo : des joies et des souffrances.