Les États-Unis ont donné naissance au VTT (appelé là-bas
MTB ou
moutain bike) dans les années 1970, puis au
gravel bike. En France, pourtant, depuis plus d'un siècle, le "cyclo-muletier" se pratique sur des voies non carrossables (pistes, chemins, sentiers, éboulis, pâturages...).
Pourquoi "muletier" ? Parce que le cyclotouriste doit parfois pousser voire porter son vélo sur un chemin étroit et escarpé qui est censé n'être gravi que par les mulets (
photo).
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Le cyclo-muletier pousse sa machine. |
"L'important, c'est d'avoir un vélo à la fois solide et léger, sur lequel on se sente bien et avec lequel il existe (mais oui !) une véritable relation de complicité, écrivait Jean-Paul Zuanon en 1991, dans
La Montagne et alpinisme n° 3. En dessous de 3.000 francs [soit environ 660 euros en 2016, NDR], les amateurs de VTT trouveront difficilement l'engin idéal. Les premiers prix (...) risquent de réserver de fâcheuses surprises car, en montagne, les machines sont mises à rude épreuve." Pour l'équipement, J.-P. Zuanon conseillait des pneus d'au moins 25 mm sur des roues de 700 et des pneus de 32 ou 35 mm sur des roues de 650. Prévoir aussi un "dispositif de portage à l'épaule" et un sac à dos plutôt que des sacoches, qui "procurent un fâcheux ballant en cas de portage".
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