Un séjour à Londres m'a donné l'occasion d'observer les cyclistes urbains. Voici quelques détails qui caractérisent ces commuters, qui se rendent au travail à vélo.
1. Le cycliste londonien est équipé : veste coupe-vent, maillot, cuissard ou collant, chaussures cyclistes, casque... Hommes et femmes sont ainsi vêtus, sur vélo de course, vélo de ville ou VTT. Les Londoniens prennent la bicyclette au sérieux. Chez eux, pas de minettes en talons hauts, comme à Paris. La sécurité est aussi essentielle en Angleterre : vêtements rétroréfléchissants et éclairage sont de mise.
Une belle chaussée invite à circuler à vélo autour de Regent's Park. |
3. Le cycliste londonien respecte les feux ; il est rare de le voir passer au feu rouge, à la différence du Parisien pour lequel seul le vert existe. Le Londonien patiente, flegmatique, attendant le signal vert.
4. Le cycliste londonien ne roule pas sur les trottoirs ; le piéton peut marcher sans craindre d'être percuté.
5. Le londonien loue des vélos Barclays (enseigne bancaire), équivalent des Vélib' parisiens.
Des affiches sur les camions incitent les cyclistes à doubler prudemment. |
7. Le cycliste londonien est protégé par la signalisation : lorsque la chaussée se rétrécie, des panneaux invitent les automobilistes à faire attention aux cyclistes ; des panneaux à l'arrière des camions-bennes incitent les cyclistes à dépasser avec prudence (photo)...
8. Les cyclistes doivent respecter les aménagements immobiliers : sur les grilles des parcs ou des propriétés privées, des pancartes leurs interdisent d'y atteler leurs engins, sous peine d'enlèvement par les services de la voirie (photo).
A Londres, il est interdit d'attacher son vélo à certaines grilles, sous peine d'enlèvement par le service de la voirie. |
Pour résumer, j'ai l'impression que le vélo est mieux intégré à Londres qu'à Paris, même si la circulation est dense dans certains quartiers.
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