Pour bien pédaler, il faut suffisamment s'alimenter le soir précédent la sortie. Samedi dernier, lors de ma randonnée matinale, j'ai ressenti un début de fringale. Pour partir vers 7 heures 30, j'avais pourtant pris un petit-déjeuner nourrissant vers 6 heures : flocons d'avoine, germe de blé, pain beurré, jus de fruit et tasse de café.
Barres de céréales et fruits secs
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Les pâtes, les bonnes amies des cyclistes. |
Etait-ce le froid ? au bout de quelques centaines de mètres sur la chaussée, je me suis mis à penser à de la nourriture. Plus précisément à des tartines de pain, du bon pain croustillant. Hormis cette pensée et un rythme de pédalage moyen, je n'ai cependant pas subi une véritable fringale (jambes en coton, moyenne qui descend à 15 km/h...). Au cours des 50 kilomètres - ponctués d'une crevaison -, cette image de la baguette sortant du four m'est revenue à l'esprit. Heureusement, en plus du bidon, j'emporte toujours à grignoter : barres de céréales, fruits secs, voire gel sucré pour les grandes sorties. J'ai avalé les deux barres, oui les deux, ce qui ne m'arrive pas souvent pour une sortie de 50 kilomètres à rythme modéré.
En rentrant à la maison, j'ai repris un petit-déjeuner avec grand plaisir.
J'ai aussi réfléchi à cette faim ressentie sur la route. L'explication est simple : la veille, je n'avais pas pris mes habituelles pâtes. Je m'étais contenté d'un hamburger maison, au demeurant excellent. Mais les sucres lents apportés par les pâtes ou le riz, amis du cycliste, étaient absents.
Moralité : la veille d'une sortie, ingurgitez des pâtes, cela vous évitera de penser aux miches de la boulangère.