26 juin 2013

L'Anjou vélo vintage 2013, le paradis des amoureux des beaux vélos

Expérience inoubliable que celle vécue les 22 et 23 juin 2013, à l'Anjou vélo vintage. Malgré le temps gris, voire pluvieux par moments, les passionnés de vélos anciens et de maillots en laine avaient le sourire.

Je suis parti de la région parisienne en voiture le samedi 22 avec mon ami Pierre Tosi, coureur professionnel de 1972 à 1977. Nos vélos dans le coffre, nos tenues dans les sac et notre casse-croûte gentiment préparé par Chantal, la femme de Pierre, nous avons filé vers la Loire.

Un bon point pour l'accueil à l'hôtel Le Londres, rue d'Orléans, à Saumur, même si l'on ne pouvait pas monter les vélos dans la chambre.

Le paradis des pièces détachées
La fin d'après-midi, nous avons fait un tour à pied sur la brocante. Le paradis des pièces détachés ! Vous cherchez une vis pour votre frein à tasseau ? Vous la trouvez. Besoin de leviers Campagnolo avec la sortie de cable en haut ? Vous les avez. Sans parler des mètres et des mètres de cycles anciens alignés sur les barrières, remis en service par une association locale. Reportage photographique de David Smith, du VC Senlis

Au stand du magasin Douze-dents, Pierre a passé un bon moment à parler avec le propriétaire, possesseur du vélo en titane d'Ocaña et de Marc Demeyer. Discussions de spécialistes sur les machines et les hommes. Pierre dit ce qu'il pense sur les coureurs qu'il a cotoyés ces longues heures sur les routes de France, d'Italie, d'Angleterre ou de Belgique : il y a ceux qu'il apprécie (B. Thévenet, F. Gimondi, par exemple) et ceux qu'il aime moins (R. Poulidord, entre autres). Pas de langue de bois, ici.

Le soir, nous avons retrouvé mon collègue Olivier, qui a monté une véritable équipe en quelques jours : familles, amis, une dizaine de cyclistes sur des vélos anciens préparés par Olivier. Et bien sûr, avec les maillots d'époque. Au dîner, M. Tosi était à l'honneur : les questions sur le cycliste fusaient. "Dis, Pierre, c'était mieux avant ?" Olivier est reparti avec sa troupe au camping, où il a terminé de poser un ruban de cintre à minuit.

Le choix des maillots
De retour de l'Anjou vélo vintage 2013.
Le dimanche, au petit-déjeuner, à 7 heures 45, l'excitation montait au fur et à mesure que le jus d'orange descendait. Un peu comme des gamins enjoués à l'idée de retrouver leurs copains de jeux. Dans la chambre, moment crucial : le choix de la tenue. A son maillot en laine à manches longues Sanson, Pierre a préféré son maillot à manches courtes Sammontana que lui avait offert Gianbattista Baronchelli. A mon maillot Miko De Gribaldy (reproduction), j'ai préféré le Wiel's (reproduction) que m'avait vendu Gianni Marcarini. Casque (à boudins) ou pas casque ? Pierre a pris son Cinelli en cuir ; j'ai juste pris la casquette. Il est vrai que nous n'avons plus l'habitude de rouler quasi-découverts, sans nos coques en plastoc.

Nous avons rejoint le départ, prévu à 10 heures, pour la rando de 87 km. Je pense qu'en posant sa plaque "dossard" sur son vélo, Pierre a eu une montée d'adrénaline, comme à l'époque.