Les traditions se perdent. Une mode venue des États-Unis voudrait que le vététiste ou le gravéliste (néologisme désignant le conducteur d'un vélo gravel) portât une chemise à carreaux à la place du classique maillot dit "jersey". Ces chemises d'un prix pouvant atteindre 180 euros sont confectionnées en polyamide "polaire" ou matières "techniques" assurant un séchage rapide. Elles sont parfois munies de poches arrière, à l'instar des maillots de coureurs.
Voilà le cycliste de 2020, mi bûcheron-mi hipster, loin du cyclard traditionnel en lycra coloré. Les
Velominati, ces gardiens de l'élégance cycliste, vont-ils pester ?
|
La chemise à carreaux, est-ce "gravel" ?
|