7 février 2015

Les bonnes vieilles odeurs du vélo

Le vélo fait appel aux jambes, mais aussi au nez. Dans l'effort, c'est par cet organe que le cycliste inspire. Alors, tel le peloton du Giro qui s'engouffre dans le tunnel du mont Blanc, les odeurs filent dans les narines du coursier.

Le vélo, c'est aussi de bonnes odeurs.
Peugeot créa l'accroche publicitaire
"Une bonne odeur de vélo".


Il y a d'abord les senteurs bucoliques, au cours d'une randonnée : l'humidité de la forêt, le barbecue des pavillons en été, le feu de cheminée ou le pot-au-feu qui mijote dans les villages en hiver... Dans les roues, se dégagent des effluves de lessive - les maillots fraîchement lavés - et, plus rarement, d'huile camphrée sur les jambes.

Les magasins de cycles - les "bouclards" - ont aussi leur senteur : celle de la colle à boyaux et des pneumatiques. Les vétérans se souviennent du parfum de naphtaline lorsqu'ils retiraient un maillot de laine neuf de son sachet.

Sur le vélo, on se sent bien et on sent bien.