Mon vélo tout chemin Moonrise Europa

Sa peinture marron métallisée est originale. Je l'aime bien, mon vélo tout chemin (VTC) Moonrise Europa pour me rendre au travail (19 km aller et retour) et faire des commissions. Cette bicyclette en acier date, je pense, du début des années 1990. Peut-être était-elle initialement vendue en grande surface. Je l'ai échangée à un ami contre un VTC Btwin que j'avais restauré.

Voici les quelques améliorations que j'ai apportées à ce vélo Moonrise: 

- remplacement de l'éclairage à ampoules par des leds Busch + Müller, plus fiables ;

- pose de pédales 520 Hypergrip Décathlon, qui permettent de rouler avec des souliers de ville sans déraper ;

- installation d'un porte-bidon à collier ancien, pour les trajets de vélotaf estivaux ;

- pose d'un rétroviseur pour anticiper les dépassements.

Au porte-bagage léger, j'ai arrimé des sacoches de 15 litres qui, chacune, peuvent contenir un ordinateur portable ou des victuailles. 

Ce type de vélo, bien entretenu, est fiable. Je resserre de temps à autre le pédalier et change la chaîne, la roue libre et les patins de freins.  

Transmission : triple plateaux (46 dents, pour le plus grand) ; pignons de 14-16-20-24-28.

Equipement : freins cantilever ; dérailleurs Shimano ; jantes en aluminium ; pneus 700 x 38 Schwalbe Green Compound.

Masse (avec pédales, sacoches vides) : 20 kg.

Sur le panier, un petit squelette fluorescent trouvé
sur la plage en 1979. LE VELOMANE VINTAGE

Bavette jaune de garde-boue découpée
dans un porte-vue. LE VELOMANE VINTAGE

Ma dernière sortie à vélo de 2022

 15° C ! Comme l'an passé, ma dernière sortie à vélo de l'année a eu lieu à une température douce pour la saison. Exit la casquette en tricot, j'ai ressorti celle en toile. La route est sèche, mais j'enfourche quand même mon VTT Hollywood à pneus sans crampons et garde-boue. 

Je commence par quelques tours sur l'anneau du polygone du bois de Vincennes, où je salue pour la dernière fois de 2022 mes copains cyclistes : Bernard (25 000 km cette année), Michel (40 000 km !), Luigi, Eugène... Ils seront là, je pense, demain.

A Romainville, le cinéma Le Trianon
 fut inauguré en 1929.

Ces salutations faites, je me dirige vers Paris où je monte quelques bosses, dont celle de la rue Paul-Strauss, dans le 20e arrondissement, avec ses petites maisons. Une descente et direction le Pré-Saint-Gervais, où je découvre la côte en lacets de la voie de la Déportation. Près de Paris, il y a de quoi grimper !

Pour le retour, passage à Romainville, devant le cinéma Le Trianon, où était souvent filmée l'émission télévisée La Dernière Séance (1982-1998) avec Eddy Mitchell.

Cette année, j'ai parcouru 8 428 km (contre 5 563 l'année précédente), dont 36 % à vélo de route, 32 % sur VTT, 19 % sur vélo de ville (pour me rendre au travail) et 12 % sur cyclo-cross. Grâce aux 1581 km effectués sur mon vélo de ville Moonrise, j'ai pu entretenir ma forme chaque semaine et faire désormais partie des vélotafeurs.

Mon équipement de vélotaf

Déménagement d'entreprise, nouveau trajet. A cette occasion, j'ai rejoint la population en croissance des "vélotafeurs", ces personnes qui vont au travail à bicyclette. Etant prévoyant, en plus de mes affaires de travail, j'emporte une musette avec l'équipement de réparation : une pompe ; des rustines autocollantes et une râpe ; une chambre à air ; une clé pour l'écrou de l'axe de roue ; des démonte-pneus ; un petit tournevis.

Sécurité

Pour la sécurité, je porte un casque et un gilet rétroréfléchissant. Mes gants de laine et serre-pantalons sont aussi rétroréfléchissants. Je glisse dans ma musette une carte de secours avec les informations utiles (personne à prévenir en cas d'accident, groupe sanguin, etc.).

Pour le confort, une mini-gourde de coureur à pied, un bandana et une casquette cycliste sous le casque, la température ayant baissé à 9 °C ces derniers jours.

Mon équipement de vélotafeur : sécurité, confort et réparation.
LE VELOMANE VINTAGE

Livre sur le cyclisme : Je suis cycliste et je vous emmerde ! - T. Blanchard

J'ai souri, j'ai trépigné, je me suis tendu, mais je ne me suis pas emmerdé. Le témoignage de Tristan Blanchard, vélotafeur trentennaire, est captivant : son livre m'a conduit sur son itinéraire quotidien de 45 minutes entre Paris et Maisons-Alfort. Depuis dix ans, ce cycliste, comme 1,9 % des actifs en France, se rend au travail à vélo, se confrontant ainsi aux autres usagers, sueurs froides au rendez-vous.