Ce matin, j'ai parcouru plusieurs tours de piste au polygone, au lever du jour, vers 8 h 30. La chaussée était grasse par endroits, notamment dans les virages (feuilles mortes, flaques, humus...). Prudent comme je suis, j'ai préféré ralentir dans les virages. Tant pis si je fus "revu" ; je me suis rattrapé dans le faux plat, sur ma randonneuse Rando-Cycle, en 46x18.
Sur le "grand tour", parcours passant devant le zoo et l'hippodrome, j'ai retrouvé mon camarade Eugène, coursier de 64 ans, accompagné de quatre cyclistes. Alors que je descendais la route de l'hippodrome, j'ai croisé la bande, qui arrachait la côte. J'ai fait demi-tour, pour revenir sur eux à 36 km/h, au bout d'un kilomètre. Dans les roues, à près de 40 km/h, cela allait mieux, même si mon palpitant battait la mesure.
|
Course en ville de petits cyclistes Salza et Cofalu. |
Après quelques centaines de mètres, je me suis néanmoins relevé. J'avais pourtant la forme. Mais les feux rouges, les copains, ils s'en moquent : ils fendent l'air, remontent les voitures. Non, la course en ville, c'est pas mon truc, trop risqué. Je préfère arracher ma machine sur les routes moins fréquentées de Seine-et-Marne.