Un dimanche matin, en queue de peloton, j'ai retrouvé le son si caractéristique des roues libres, des pneus sur la chaussée, les claquements de dérailleurs, l'air qui s'infiltre entre les cyclistes... Impression de n'être plus qu'un seul être de métal et de chair, face au vent dans la campagne.
Ce fut une parenthèse sonore, car depuis plusieurs mois, en raison du virus en circulation, je roule seul.
Ce matin-là, je n'ai pas "pris" longtemps les roues ; je me suis laissé décrocher et le chant des oiseaux a remplacé celui des vélos.