Peu importe son nom. Hier "cross", aujourd'hui "gravel" -, c'est un vélo de forme "course" équipé pour le tout-terrain. Pneus larges à section de 28 à 35 mm, boitier de pédalier haut, freins cantilever ou à disques... Qu'il soit actuel ou ancien, il vous conduit à travers champs, loin de la circulation.
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Pneus Challenge Grifo de 700x33 sur la piste. |
Sur mon cyclo-cross Stevens Prestige, en ce début d'automne, j'ai pris beaucoup de plaisir dans les sous-bois, en forêt domaniale de Notre-Dame (Val-de-Marne). Ces bons moments tiennent à plusieurs choses : un vélo bien réglé, assez léger (pour le porter au-dessus des troncs d'arbres en travers des chemins), un terrain assez sec (moins de nettoyage au retour), une heure matinale (moins de monde) et la nature !
Ainsi, en plein bois, j'évite ce qui me gêne de plus en plus : la circulation routière. Trop d'automobilistes téléphonent en conduisant, nous coupent la route, etc. D'où l'intérêt du cyclo-cross, du gravel ou du VTT.
A propos du VTT, que j'apprécie également, il présente un avantage par rapport à ses cousins "cross" et "gravel" : il permet d'emprunter des chemins plus accidentés (rocailles, trous...). En revanche, le cross et le gravel permettent de plus fortes accélérations sur terrain plat.
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Eddy Merckx en cyclo-cross. |
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Eddy Merckx pendant l'intersaison, en cyclo-cross. |
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Anquetil, 1969. |