Sur la côte, vers Saint-Malo, ce matin, le vent de nord-est m'a contraint à écourter ma sortie. Trop fort (30 km/h, avec des rafales à 50 km/h), il me poussait à faire des écarts. Vent de face, le visage desséché, les yeux humides, la tête sur le guidon, je tentais de fendre l'air.
Dans un virage, j'ai évité des plaques de sable poussé par le vent marin. Rouler dessus en pneus de 25 mm, c'est risquer une chute. Non merci. Je suis monté sur le trottoir.
Même dans l'arrière-pays vallonné, vers Saint-Coulomb, je ne bénéficiais d'aucun abri. Les bourrasques me surprenaient à tout bout de champ. Je n'avais de plaisir qu'avec le vent de dos, en roue libre.
Le vent latéral qui fait danser mon vélo a balayé mon objectif d'atteindre Saint-Méloir-des-Ondes. J'ai fait demi-tour. Total : vingt quatre kilomètres tout crispé.
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