Dans son numéro 633 de novembre 1949,
Le Chasseur français vante les mérites du cyclo-cross. "Il faut sortir le dimanche matin et, entre 9 heures et 12 heures, rayonner plus ou moins benoîtement par la campagne, à petite allure, en alternant le pédalage avec la marche ou le trot, ce qui écarte, inévitablement, le froid aux pieds et réduit l’onglée", écrit René Chesal, qui fut secrétaire général de l'UCI (Union cycliste internationale).
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Le cyclo-cross d'après-guerre. |
L'équipement conseillé : "Maillot à manches, sous-vêtements de laine, gants, casquette, collant de laine assez long, jambes graissées et, au besoin, corps enduit de révulsif. Chaussures parfaitement serrées, passées au noir de fumée pour éviter que la boue n’y colle, lacets noués solidement, avec crampons selon le temps".
Le vélo, quant à lui : "Deux bons freins (patins toujours neufs) avec poignées bien en mains. Haubans arrière et fourches larges ; boyaux striés ou pastillés ; selle quelque peu basse, mais guidon monté d’un centimètre sur la normale. Manivelles de 16 centimètres et demi."