La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a réalisé en 2017 une nouvelle enquête sur la sécurité des vélos commercialisés neufs. "Si les professionnels ont globalement une bonne connaissance de la réglementation et apportent aux consommateurs des conseils avisés lors de l’achat d’une bicyclette, certaines anomalies persistent", note l'administration. Ont été contrôlés 222 établissements et 19 sites Web, dont les noms ne sont pas publiés.
Absence de sonnette
Quelques légers manquements à la réglementation : absence d'avertisseur sonore et d'éclairage et absence de certaines mentions, comme l'adresse du "responsable de la première mise sur le marché" (exigée par le décret n° 2016-364 du 29 mars 2016) ou les informations relatives au service après-vente et à la fourniture de pièces de rechange. Les notices d’utilisation accompagnaient bien les modèles en vente même si certaines n’étaient pas traduites en français.
Le dispositif d'éclairage, obligatoire, est souvent posé au dernier moment. |
La méconnaissance des réglementations spécifiques aux vélos à assistance électrique (compatibilité électromagnétique des équipements électriques et électroniques et limites de tension pour les chargeurs) a aussi été observée.
Quelques vélos dangereux
Sur 11 vélos testés, 9 étaient non conformes, dont 3 dangereux pour le cycliste (risque de rupture du guidon et de l'axe de pédale). Mais attention : les prélèvements ont été réalisés par les enquêteurs de façon ciblée, sur les produits les plus susceptibles d’être non conformes. "Le taux de dangerosité constaté sur les prélèvements n’est donc pas représentatif du marché", prévient la DGCCRF.
Lire le compte rendu de l'enquête, sur le site de la DGCCRF
Lire mon article sur le décret de 2016