D'abord par les sensations éprouvées : muscles froids au départ, pouls lent, puis échauffement et montée en régime ; ensuite par l'observation du paysage, favorisée par les sorties matinales : le soleil qui se lève, les routes qui se chargent peu à peu de véhicules, les volets qui s'ouvrent, les personnes en robe de chambre aperçues dans les cuisines...
Au rythme des saisons
Lever de soleil hivernal sur la piste cycliste du polygone, au bois de Vincennes. | . |
Le temps qui passe, c'est aussi le compagnon de route qui disparaît ; vous ne prenez plus sa roue, vous ne l'avez plus à votre côté, vous ne le dépassez plus. A mesure que les vélos deviennent vintage, les cyclistes prennent de l'âge, déménagent ou meurent.
Tant que l'on peut pédaler et que l'on se sent bien sur sa machine, profitons-en. Chaque année est précieuse.