Ce week-end, un épais brouillard couvrait le plateau briard, à la frontière du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne. Des groupes de cyclistes, sur la route, fendaient la purée de pois. Les inconscients ! La plupart pédalaient sans éclairage, ni gilet rétroréflechissant et certains, vêtus de noir, portaient des lunettes foncées ! Je me refusais de suivre ces pelotons, préférant les chemins forestiers.
Sur mon VTT, quelle joie de pouvoir rouler quelles que soient les conditions météorologiques. Dans la forêt domaniale de Notre-Dame, j'empruntais les sentiers boueux, mi-cycliste, mi-sanglier. Aucune voiture : je roulais en liberté, insouciant, profitant du paysage d'automne : arbres chauves, étangs gelés, fossés givrés, feuilles mordorées (
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Une quarantaine de kilomètres ainsi parcourus, en comptant les côtes de Sucy-en-Brie, procurent la sensation d'un exercice soutenu. Peu importe la moyenne horaire.
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Un vélo a foncé dans l'arbre ( forêt de Notre-Dame). |
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Sur le chemin des mares, forêt de Notre-Dame. |
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Où est le loup-garou ? Forêt de Notre-Dame |
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Des fossés givrés, forêt de Notre-Dame. |
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Peu de visibilité à Marolles-en-Brie. |
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Au départ, de la brume au plateau de Gravelle. |