Casquette cycliste à 8 panneaux faite en Italie. LE VELOMANE VINTAGE |
La marque est mal centrée sur la visière. LE VELOMANE VINTAGE |
Casquette cycliste à 8 panneaux faite en Italie. LE VELOMANE VINTAGE |
La marque est mal centrée sur la visière. LE VELOMANE VINTAGE |
La chemise à carreaux, est-ce "gravel" ? |
"Il te faudrait une remorque", m'a lancé un copain cycliste auquel je montrais les photos de mon ramassage dominicale : un sac d'une contenance de 30 litres chargé de déchets (bouteilles en plastique, boîtes de boissons énergétiques, emballage de pommes chips…). Il est vrai que pour charrier tout ce que l'on aperçoit dans les fossés, les champs et les bois, une remorque serait utile.
Ce dernier dimanche, les détritus étaient éparpillés à un carrefour de chemins forestiers, près un tronc d'arbre faisant office de banc, en forêt de Notre-Dame (Val-de-Marne). Qui peut jeter ces déchets en pleine verdure, à près d'un kilomètre de tout parking ou route ? Des promeneurs ? La forêt n'attire donc pas que des amis de la nature, déplore le naïf vététiste que je suis. Y viennent les mêmes individus qui, en voiture, jettent leurs cannettes et emballages de fast-food au bord des routes.
Heureusement, des citoyens participent au ramassage des détritus abandonnés par d'autres. C'est le cas lors de la Journée mondiale du nettoyage (World Cleanup Day), de la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD) et autres séances de plogging (nettoyer les espaces publics en faisant du sport, notamment de la course à pied). Ne perdons pas espoir !
Lire aussi : Les dépôts sauvages d'ordures davantage punis
Qui peut laisser ses déchets en forêt ? LE VELOMANE VINTAGE |
Ramassage avec un sac à ordures récupéré dans une poubelle ! LE VELOMANE VINTAGE |
De bon matin, je trouve que les excursions à vélo prennent toute leur saveur. Entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel, sur les petites routes longeant les champs, le vent apporte le parfum marin. Cette senteur se mêle à celle du foin fraîchement coupé et de la terre retournée par les tracteurs. Le soleil est encore bas à huit heures ; je baisse ma visière et file sur la chaussée en montagnes russes. Je me sens en sécurité sur les voies partagées recommandées aux cyclistes (tracés Itivélo, notamment) : peu de voitures, quelques tracteurs... Les croisements sont courtois, chacun (moi-même et le conducteur en face) se rabattant bien à droite.
A Saint-Benoît-des-Ondes, je traverse la route longeant la mer et rejoins une piste grisâtre de sable tassé qui ondule à travers les herbes hautes jusqu'au Mont-Saint-Michel. Mes pneus de 26 x 1.75 conviennent parfaitement sur cette voie nommée la Vélomaritime (de Roscoff à Dunkerque, soit 1 400 km). Je double deux cyclotouristes chargées de bagages ; elles se rendent à Avranches. Rencontrer des voyageurs sur deux-roues me donne à chaque fois envie de leur demander où ils se rendent, d'où ils viennent.
La plage déserte m'appelle. Je marque un arrêt face à la mer, le Mont-Saint-Michel en point de mire. Ce moment de relaxation est intense.
A Hirel, je sors de la piste et rejoins les terres, le circuit du marais de Dol (panneaux verts avec un cycliste). La route étroite se transforme parfois en piste de gros graviers. Un terrain de jeu pour les cyclistes "gravelistes" !
Cette sortie de 60 km m'a comblé et me donne envie, un jour, d'aller à bicyclette jusqu'au Mont-Saint-Michel.
Mon vélo médite. LE VELOMANE VINTAGE |
Seul ? Non, avec mon vélo. LE VELOMANE VINTAGE |