Rappelez-vous du capitaine devant cette alternative : dormira-t-il la barbe au-dessus ou en dessous des couvertures (Coke en stock) ? Le cyclard aussi s'interroge : porté-je la visière devant ou derrière ? En réalité, quatre possibilités s'offrent au coureur, chacune ayant ses particularités :
- La visière devant et relevée : position académique dite "à la Poupou" (position classique au départ du Tour de France) ;
- La visière devant et abaissée : contre la pluie ou le soleil de face. La visière peut légèrement être déplacée sur le côté, en fonction des éléments contre lesquels elle protège ;
- La visière derrière et relevée : singulière position (que j'affectionne) ;
- La visière derrière, abaissée : contre le soleil de dos. Là-aussi, la visière peut être déplacée en fonction du soleil.
Eddy Merckx, la visière derrière et de côté. Position peu courante, mais efficace. Tour de France 1970 (Ina). |
Souvenez-vous aussi que votre couvre-chef vintage a pour fonction de retenir la transpiration, irritante lorsqu'elle atteint les yeux. Mais pour que la gâpette soit efficace, encore faut-il que ses élastiques ne soient pas détendus par le temps... ce qui arrive parfois avec une casquette hors d'âge.
Marinus Wagtmans (à g.), la visière orientée face au soleil. Tour de France 1971 |
Fuente, l'arrière de la casquette relevé. Position typique des années 70. |
R. Poulidor, visière abaissée : position rare. |
Dans l'effort, la casquette fatigue aussi (Luis Ocaña). |
R. Poulidor, visière relevée : position académique. |
R. Poulidor, 1963, visière de côté : pour le centre de gravité ? |