26 juillet 2020

Cyclisme : les autocollants appellent à la discussion

Rencontrer sur la route un cycliste qui porte un maillot ancien ou qui pédale sur un vélo vintage me donne envie d'engager la conversation (à condition que le propriétaire soit sympathique). De la même manière, apercevoir des autocollants "Lozère" ou "Cévennes" sur les sacoches d'un cyclotouriste m'incite à le saluer avec admiration, imaginant qu'il a traversé ces régions désertes aux fortes pentes.

Ces autocollants, un couple de cyclistes les portent sur ses bagages lorsque je le rattrape sur une petite route entre Saint-Malo et Saint-Coulomb (Ille-et-Vilaine). Originaires de Tarbes, ces quadragénaires se rendent de Roscoff au Touquet, l'homme sur un Genesis "Croix de fer", la femme sur un Btwin "Riverside". Chaque été, ils sillonnent la France sur leurs cycles pesant chacun 30 à 40 kg avec le chargement. Ils ont roulé ainsi dans le Massif central "en long et en large" et en Suisse, où les campings à 40 € la nuit les ont incités à pratiquer le camping sauvage.

Le couple emprunte les petites routes, hors des départementales où les automobilistes présentent toujours un risque pour les cyclistes, même si, dans la région de Cancale, ils respectent généralement une distance de sécurité pour dépasser. La femme lit sa carte routière insérée dans la sacoche avant ; une carte obtenue à l'office de tourisme de Roscoff (celui de Saint-Malo n'a selon elle pas grand chose pour les cyclistes). Aux croisements, elle se dirige avec l'assurance d'une cycliste du cru.

Au terme de quelques kilomètres d'une discussion agréable sur le plaisir de circuler sur ces petites routes, longeant les prés garnis d'ombellifères, nous nous séparons avec la formule de politesse des voyageurs pédaleurs : "Bonne route !"

Lire mes autres articles sur le vélo autour de Saint-Malo

Les cyclistes sont sympas




20 juillet 2020

Robic reproduit son démarrage victorieux de 1947

Reportage TF1 1976 avc Robic
Jean Robic et Pierre Brambilla en 1976.
En juillet 1976, TF1 reconstitua le moment où Jean Robic démarra à Rouen, le 20 juillet 1947, dans la côte de Bonsecours, ravissant le maillot jaune à Pierre Brambilla. Les deux coureurs, âgés respectivement de 55 et 57 ans, reproduisirent leurs efforts en tenues d'époque.

Brambilla, évoquant la victoire de Robic sur ce Tour 1947 et son échappée de Rouen, prononça : « Mon cher Robic, vous fîtes ce que vous pûtes et vous m'épatâtes. »

Voir l'extrait de l'émission.

Miko De Gibaldy
Robic vers 1976.

5 juillet 2020

Ardèche : des panneaux pour dépasser les cyclistes avec précaution

Lors de quelques sorties sur les routes ardéchoises, au sud d'Aubenas, je me suis senti assez rassuré en tant que cycliste. Sur les départementales principales, sur lesquelles je limite mes déplacements en raison de la vitesse des usagers (limitation à 70 ou 80 km/h), j'ai apprécié la bande cyclable longeant la chaussée.

Route d'Ardèche
Panneau rappelant aux conducteurs leur obligation
 en cas de dépassement d'un deux-roues. Sur la D579,
vers St-Maurice d'Ardèche. LE VELOMANE VINTAGE
En certains points, un panneau informatif bleu (photo) rappelle au conducteur son obligation, hors agglomération, de laisser au moins 1,50 m d'écart lorsqu'il dépasse un cycliste (Code de la route, art. R. 414-4). Cette règle vaut aussi pour le dépassement de tout véhicule à deux ou trois roues, piéton, cavalier, animal ou véhicule tracté par un animal.

Les automobilistes qui m'ont dépassé respectaient généralement cette obligation. Il convient toutefois d'être vigilant et de ne pas effectuer d'écart, d'être prudent dans les virages où les véhicules ont tendance à mordre sur le côté et sur les ponts où la bande cyclable se resserre voire disparaît.

Ces initiatives, je pense, ont été prises pour renforcer la sécurité sur les routes empruntées par les participants de L'Ardéchoise, mais aussi toute l'année par les cyclistes venus apprécier les magnifiques paysages.

Lire aussi : Sur les bandes cyclables ardéchoises