Ce matin, j'ai laissé mes vélos vintage faire la grasse matinée. La pluie menaçait de tomber. Aussi ai-je préféré enfourcher un VTT, pour une sortie en forêt de Notre-Dame, à Sucy-en-Brie (située à une quinzaine de kilomètres à l'est de Paris). Gonflage des pneus, vérification des freins, j'ai procédé aux préparations d'usage. Prévoyant, j'ai bien entendu installé ma sacoche de matériel anticrevaison sous la selle.
Pompe oubliée
Arrivé au bois, mince ! je me suis rendu compte que j'avais oublié la pompe. Une randonnée sans pompe ; erreur de débutant. Par sécurité, vu l'état des chemins - sable, petits cailloux, flaques... -, je ne suis pas allé trop loin, me contentant d'un circuit. Après un arrêt pour quelques exercices physiques dans le sous-bois - c'est bon de respirer la mousse à 9 heures du matin, en faisant des pompes -, je suis remonté sur le VTT. Et là : floc-floc. Pneu avant crevé.
J'ai roulé quelques centaines de mètres à 10 à l'heure, avant de rencontrer un cycliste regonflant son pneu. J'ai emprunté sa pompe au solidaire sportif, et j'ai pu repartir.
Moralité : quand on a plusieurs vélos, il faut être vigilant sur l'outillage anticrevaison : démonte-pneu, chambre à air de rechange (à la taille du pneu) et pompe (en état de fonctionner et adaptée à la valve de la chambre). Soit vous équipez chaque vélo de son propre équipement, soit vous transférez l'équipement d'un vélo à l'autre, avec le risque d'oublier un élément (comme moi) ou d'emporter un outil inadapté.