23 février 2019
Vélo : à chaque pratique, sa terminologie
16 février 2019
Les cyclistes circulaient-ils mieux autrefois ?
Était-il plus aisé de circuler pour un cycliste, jadis ? Je me pose souvent cette question en observant le nombre de voitures en circulation mais aussi en stationnement. Les rues, aux abords de Paris, sont garnies de véhicules stationnés ; le risque qu'une portière s'ouvre est permanent. Dans les années 1950, 1960, 1970..., certaines photos montrent des rues à demi désertes.
Quant au trafic, il est aujourd'hui quasi permanent la journée. Pas étonnant quand l'Insee établit que 70 % des salariés utilisent la voiture pour se rendre au travail, contre 4 % le deux-roues (motorisé ou non)*. Lorsque je pédale tôt le matin, au bois de Vincennes, les automobilistes avancent lentement. De rares "vélotafeurs" (cyclistes se rendant au travail) casqués, vêtus d'un gilet rétroréfléchissant, coupent à travers les routes forestières fermées aux voitures. Ils respirent l'air pollué, que je sens quand l'air est sec. Les embouteillages existaient déjà dans les années 70. "A l'heure de pointe du matin, en semaine, 17 000 véhicules environ pénètrent dans le Bois par l'une quelconque des voies qui le traversent ou qui forment sa lisière. Des flux de 4 500 à 5 000 véhicules/heure sont enregistrés en certains points sensibles, tels que l'esplanade du Château et la corne orientale du lac Daumesnil", précisait l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme) en 1976, dans le magazine Paris Projet n° 18 (p. 66).
Le parc automobile est passé de 2,3 millions de véhicules en 1950 à 6,2 millions en 1960, puis 13,7 millions en 1970... pour dépasser les 39 millions en 2017 !
* Insee Focus, n° 143, février 2019
Quant au trafic, il est aujourd'hui quasi permanent la journée. Pas étonnant quand l'Insee établit que 70 % des salariés utilisent la voiture pour se rendre au travail, contre 4 % le deux-roues (motorisé ou non)*. Lorsque je pédale tôt le matin, au bois de Vincennes, les automobilistes avancent lentement. De rares "vélotafeurs" (cyclistes se rendant au travail) casqués, vêtus d'un gilet rétroréfléchissant, coupent à travers les routes forestières fermées aux voitures. Ils respirent l'air pollué, que je sens quand l'air est sec. Les embouteillages existaient déjà dans les années 70. "A l'heure de pointe du matin, en semaine, 17 000 véhicules environ pénètrent dans le Bois par l'une quelconque des voies qui le traversent ou qui forment sa lisière. Des flux de 4 500 à 5 000 véhicules/heure sont enregistrés en certains points sensibles, tels que l'esplanade du Château et la corne orientale du lac Daumesnil", précisait l'Apur (Atelier parisien d'urbanisme) en 1976, dans le magazine Paris Projet n° 18 (p. 66).
Paris 1950, le bonheur pour les cyclistes. |
Le parc automobile est passé de 2,3 millions de véhicules en 1950 à 6,2 millions en 1960, puis 13,7 millions en 1970... pour dépasser les 39 millions en 2017 !
* Insee Focus, n° 143, février 2019